LE TILIA
Restaurant in the heart of a quiet and restful place in Joux.
A native of Tarare and a pupil of Bocuse, André Chouvin traveled extensively before returning to his native Beaujolais to share with us, in a soothing setting, a gastronomic cuisine patiently matured and thought through. On the aptly-named Place du Plaisir, in the shade of the linden tree that gives the house its name, the chef happily blends the tradition of great French cuisine, respect for good local produce and his personal touch of creativity. A great success. A wine list that gives pride of place to local wines. Rooms to prolong the pleasure.
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Members' reviews on LE TILIA
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Un établissement qui a conservé un véritable sens de l'accueil, l'amour de la nature, et une classe incontestable entre le service et la qualité des mets.
Le Tilia est un authentique bijou dans l'écrin minéral de Joux ????????????
Très heureux d'avoir choisi votre établissement. Merci
(Par un estomac lucide et une langue bien pendue)
Faut croire que le calme, c’est devenu un luxe qu’on peut encore s’offrir : pas un fêtard braillard à l’horizon, pas une tablée de convives qui s’égosillent comme des supporters de Ligue 2. Là-dessus, rien à dire, c’est pépère, c’est feutré, c’est presque monacal. Niveau service, c’est souriant, gentil tout plein, mais on sent que c’est rôdé au quart de tour : plus automatique que ma cafetière italienne. À la limite du cliquetis robotique, tu vois ?
Alors voilà, le récitatif du serveur sur les plats, c’est pas une présentation, c’est une tirade. Un vrai sketch de café-théâtre, version gastro. On dirait qu’on t’impose le menu avec l’intensité dramatique d’un Molière sous stéroïdes. Peut-être qu’un jour ils le feront en alexandrins. Remarque, c’est marrant. Et faut bien qu’ils se chauffent, ces jeunes artistes en herbe.
Côté graille, y’a du bon, y’a du moins bon. La terrine, par exemple, elle se laisse taquiner. Subtile, fine, et surtout pas trop salée, ce qui met d’autant plus en lumière — comme un néon dans une cave — l’absence totale de sel sur la table ! Un oubli ? Une philosophie ? Une contre-attaque pour sauver les artères ? Va savoir... !
Le plat principal, lui, a oublié de se réveiller. C’est pas mauvais, mais c’est aussi expressif qu’un discours d’assureur : fade, tiédasse, et avec une cuisson de la viande aussi égale qu’une route bretonne. Les morceaux, c’est pile ou face : certains fondent, d’autres se défendent.
Heureusement, le dessert remonte le moral. La tuile aux amandes, c’est une vraie belle surprise. Croquante, parfumée, une réussite ! Dommage qu’il n’y en ait qu’une pour trois... À ce tarif-là, une tuile de plus, ça aurait pas fait couler la trésorerie.
Et le café, ah, ce petit jus d’Éthiopie ! Un vrai bijou noir. On en a pris un deuxième, c’est dire. Et là, on se dit qu’un geste commercial, un petit clin d’œil du patron, ça aurait mis la cerise sur le moka. Mais non. Faut croire que la maison n’est pas (encore) passée au niveau supérieur en matière de séduction client. Car côté talbins c'est 185€ pour trois
En résumé : on sent qu’il y a du potentiel, mais faudra affiner, chauffer les plats un poil plus, saler un chouïa, et desserrer un peu les boulons du service. Le référencement, ce sera pas pour demain matin, mais l’envie est là. Et c’est déjà pas si mal, non ?