A great concept that renews the exercise. Le Duchesse may be a games bar, but it's not just any games bar. At the helm are Grégoire, an unrivalled connoisseur of games, and Loïc, from whom nothing is hidden when it comes to drinks: in 2022, the alliance of these two accomplices gave birth to an original, welcoming place where you can play while quenching your thirst or satisfying your hunger (simple, effective and tasty proposals are on offer). Whether you're looking for a fast-paced game or the chance to discover new and sometimes undiscovered gaming nuggets, there's no shortage of things to do here.
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The strengths of this establishment:
Members' reviews on LE DUCHESSE - BAR À JEUX
The ratings and reviews below reflect the subjective opinions of members and not the opinion of The Little Witty.
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Il ne s’agit plus de jouer, mais de payer pour avoir le droit de jouer. Cinq euros pour accéder à une étagère où s’entassent les résidus ludiques d’une époque vidée de son imagination, et ce sans parler de l’obligation insidieuse de consommer, à des prix qui font vaciller jusqu’à la notion même d’apéro. À croire que chaque bière vendue est censée financer un prêt immobilier contracté à la hâte pour racheter ce coin de rue naguère habité.
Le Duchesse n’est pas un bar à jeux, c’est une scénographie de la dépossession. Un endroit où l’on vend, sous emballage convivial, l’atomisation sociale et la pacification des affects. On s’y assied à des tables conçues pour deux ou quatre, rarement plus — la gestion de l’espace y suit une logique d’optimisation quasi-logistique. On y parle à voix basse, on évite les débordements : ici, même le plaisir est sous contrôle.
On ne vient pas ici pour jouer, mais pour consommer l’idée de jouer. Et tant pis pour celles et ceux qui pensaient encore que le jeu pouvait être une pratique gratuite, collective, subversive même, un moment suspendu hors des circuits du capital. Le Duchesse a refermé le piège : faire payer la convivialité, monétiser le lien, lisser les rugosités.
Bref : on entre au Duchesse comme on entre dans une startup du loisir, en espérant y retrouver un fragment d’enfance, et l’on ressort avec l’impression d’avoir payé pour oublier qu’on s’ennuie...