Guide Burundi : Fiche technique

Argent

Monnaie : La monnaie nationale est le franc burundais (symbole international : BIF). Dans le langage courant, on parle plus volontiers du " franc bu " (prononcer " fran bou "), qui se décline en billets de 10, 20, 100, 1 000, 2 000, 5 000 et 10 000 BIF. Les pièces de 1 et 5 BIF sont devenues une rareté, mais celles de 10 et 50 BIF sont courantes.

Taux de change : La valeur du franc burundais, soumis aux variations des taux du dollar et de l'euro sur le marché, est instable. Au moment de la rédaction de ce guide (septembre 2014), 1 € valait environ 1 960 BIF, et 1 $ valait 1 550 BIF.

Idées de budget : La nourriture et les boissons sont assez bon marché. Le budget du séjour sera plutôt affecté par l'hébergement et les transports, les écarts de tarifs entre les différents hôtels (guest ou standing) et façons de voyager (transports collectifs ou location de véhicule) étant importants. Pour un petit budget, compter 20 € à 30 € par jour ; pour un budget moyen, environ 50 € ; et pour un gros budget, au minimum 150 € par jour.

Le pays en bref

Nom officiel : République du Burundi (Republika y'Uburundi). Jusqu'en 1966, le Burundi formait un royaume. Il a été uni à son voisin rwandais sous l'appellation de " Territoire du Ruanda-Urundi " pendant les colonisations allemande puis belge.

Pays limitrophes : A l'est et au sud, la République unie de Tanzanie ; à l'ouest, la République démocratique du Congo, et au nord, la République du Rwanda.

Superficie : 27 834 km2.

Population totale : Estimée à environ 10,88 millions en 2013 (croissance annuelle moyenne de la population : 3,2 %).

Capitale : Bujumbura (anciennement Usumbura), entre 600 000 et 800 000 habitants (2006-2009), sans doute plus d'un million en 2014.

Taux d'urbanisation : Autour de 11 % (2012). En dehors de la capitale, les principales villes du pays sont Gitega et Ngozi.

Densité de population : 390 habitants au km2 (et jusqu'à 750 hab./km2 dans certaines zones du pays !).

Espérance de vie : 59 ans (2013).

Taux de natalité : 43 ‰ (est. 2013).

Taux de mortalité : 10 ‰ (est. 2013).

Groupes ethniques : Par ordre d'importance numérique, les Hutu (Abahutu), les Tutsi (Abatutsi) et les Twa (Abatwa).

Religions : Le christianisme est majoritaire (environ 60 % de catholiques et 15 % de protestants, avec une poussée notable des " nouvelles " églises de type pentecôtiste) ; l'islam est toutefois bien implanté dans les centres urbains (au moins 10 % de la population) et les cultes traditionnels (kubandwa notamment) sont encore pratiqués localement (15 % de la population).

Langues officielles : La langue nationale est le kirundi, mais le français est la langue de l'administration. Le kiswahili n'est pas une langue officielle, mais on le pratique couramment, en particulier à Bujumbura et dans d'autres agglomérations (Gitega, Rumonge, Nyanza-Lac, etc.).

Taux d'alphabétisation : 67 % (2010).

Hymne national : Burundi bwacu (" Notre Burundi ").

Taux de croissance du produit national brut (PNB) : 4,5 % (2013).

Produit intérieur brut (PIB) : 280 US$.

Indice de développement humain (IDH) : 0,355 en 2012, soit la 178e position sur 187 pays analysés par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement).

Taux d'inflation : 14 % (2013).

Organisation politique et administrative : Régime républicain (dernière constitution en 2005). Le pouvoir exécutif est exercé par un président, Pierre Nkurunziza, réélu en juillet 2010 (élections à venir en 2015). Le pouvoir législatif appartient à l'assemblée parlementaire et au Sénat. Le pays compte 17 provinces, dirigées par des gouverneurs nommés ; elles regroupent 129 communes dirigées par des administrateurs et des conseillers élus. La ville de Bujumbura possède un statut spécial (13 communes urbaines). Enfin, à l'échelon le moins élevé, le Burundi est divisé en 2 923 entités administratives de base, les collines, chacune disposant en moyenne de quatre conseillers " collinaires " (élections en septembre 2010).

Fête nationale : 1er juillet (indépendance en 1962).

Jours fériés : 1er janvier (Jour de l'An), lundi de Pâques, 6 avril (mort du président Ntaryamira en 1994), 1er mai (Fête du Travail), jeudi de l'Ascension, 15 août (Assomption), 18 septembre (victoire du parti Uprona en 1961), 13 octobre (assassinat du prince Rwagasore en 1961), 1er novembre (Toussaint), 21 octobre (assassinat de Ndadaye en 1993) et 25 décembre (Noël). Depuis 2005, l'Aïd el Fitr est également un jour chômé.

Téléphone

Indicatif international du Burundi : 257.

Les numéros d'appel des téléphones fixes de l'Onatel (Office national des télécommunications) sont composés de 8 chiffres, et commencent tous par 22, ou plus rarement par 29 (suivis des 2 chiffres de l'indicatif régional et des 6 chiffres du numéro d'abonné). Les numéros des portables comprennent eux aussi toujours 8 chiffres (2 chiffres opérateur et 6 chiffres abonné). Ils commencent tous par 7.

Indicatifs régionaux fixes : Bujumbura : 20, 21, 22, 23, 24 et 25. Bujumbura rural : 27. Région Ouest (Cibitoke, Bubanza, Muramvya et Mwaro) : 26. Région Nord (Ngozi, Kayanza, Kirundo et Muyinga) : 30. Région Centre-Est (Gitega, Cankuzo, Karuzi et Ruyigi) : 40. Région Sud (Bururi, Gihofi, Makamba, Nyanza-Lac, Rumonge et Rutana) : 50.

Indicatifs des opérateurs de téléphonie mobile : Smart Mobile (Lacell SU) : 75. Econet : 76. Onamob : 77. Tempo (Africell) : 78. Leo (ex-Télécel, ex-U-Com) : 71, 72 et 79.

Téléphoner de France au Burundi : 00 + 257 + 8 chiffres du numéro fixe ou du portable.

Téléphoner du Burundi vers la France : 00 + 33 + numéro français (sans le 0).

Téléphoner au Burundi en local : Depuis un fixe, composer le numéro du correspondant à 8 chiffres pour un fixe, ou en ajoutant un 0 devant pour un portable. Depuis un portable, taper les numéros complets sans indicatif préalable.

Coût du téléphone. L'Office national des télécommunications (Onatel) est l'entreprise publique qui détient le monopole de la téléphonie fixe. Un appel local vers un fixe (même préfixe) vaut à peine 45 BIF par minute, et 75 BIF par minute vers un mobile (en postpaye). Pour téléphoner en France ou en Belgique depuis un fixe, la minute est à 100 BIF, pour le reste du monde cela varie entre 100 BIF et 4 000 BIF selon la destination (voir le site www.onatel.bf/fixe/tarification.htm).

Le téléphone portable a connu un essor remarquable ces dernières années, avec désormais pas moins de cinq opérateurs sur le marché (Leo, Africell-Tempo, Econet, Onamob et Smart Mobile).

Quand on dispose d'un portable débloqué, le mieux est d'acheter une carte SIM (environ 1 000 BIF) car les coûts de communication sont compétitifs. Pour une somme modique (environ 15 000 BIF), on peut aussi acheter un téléphone avec carte SIM intégrée chez la plupart des opérateurs.

Les couvertures réseau se sont améliorées partout, mais les Burundais possèdent souvent plusieurs cartes SIM pour changer de réseau si nécessaire.

Un peu partout dans les agglomérations urbaines, on trouve des " cabines " publiques disposant de postes fixes. Un compteur permet de déterminer le coût de l'appel ; s'il est défectueux, la montre sert de chronomètre.

Décalage horaire

Le Burundi est sur le fuseau horaire GMT+2. L'heure est donc la même qu'en France en été. Mais quand la France est à l'heure d'hiver, il est 1 heure de plus au Burundi.

Formalités

Sauf pour les ressortissants des pays voisins, un visa est nécessaire pour les visiteurs étrangers. On peut se le procurer dans les ambassades en Europe, ou à l'arrivée à l'aéroport (valable un mois).

Climat

Le climat du Burundi est de type subéquatorial, avec une chaleur tempérée par l'altitude. Sur un espace réduit, il présente néanmoins une certaine variété de régimes thermiques et pluviométriques. Dans la plaine occidentale de l'Imbo (Bujumbura, moins de 800 m d'altitude), la température moyenne annuelle est de 24 °C, tandis qu'elle ne dépasse pas 19 °C sur les plateaux centraux (Gitega, 1 720 m d'altitude) et 14 °C sur certains sommets de la crête Congo-Nil (mont Heha, 2 670 m). Les précipitations sont plus importantes dans les zones centrales que dans les basses terres de l'Imbo (Ouest) ou dans les dépressions du Kumoso et du Bugesera (Est et Nord-Est).

Saisonnalité

Aucune période de l'année n'est à exclure pour visiter le Burundi. Certains mois, la chaleur peut être pesante à Bujumbura (en août notamment), mais elle est rarement étouffante, et si les périodes de pluie provoquent des difficultés de circulation (de mars à mai surtout), elles embellissent aussi les collines, qui verdissent.

Les périodes correspondant aux vacances scolaires occidentales (belges, françaises, canadiennes...) sont chargées de visiteurs. En effet, en été (juillet/août) et à Noël, de nombreux Burundais de la diaspora visitent leurs familles, et les expatriés rentrent en congé ou font venir leurs proches au Burundi. Les avions sont pris d'assaut, les tarifs grimpent et les lieux de villégiature sont bondés.

Quel que soit le moment du séjour, il faut prévoir une double garde-robe et un vêtement imperméable. En effet, en quittant en tee-shirt Bujumbura, on peut être surpris par la fraîcheur en altitude, même à quelques dizaines de kilomètres de la capitale (Ijenda, Bugarama). La nuit aussi, la baisse des températures à Bujumbura et a fortiori dans le reste du pays est parfois saisissante.

Le drapeau burundais

Adopté peu de temps avant l'Indépendance du 1er juillet 1962, dont on a célébré cette année le cinquantenaire, le drapeau du Burundi a connu plusieurs modifications, en particulier lorsque la monarchie a été abolie en 1966. De forme rectangulaire, il est aujourd'hui tricolore et se compose d'un sautoir blanc qui sépare quatre triangles incomplets, de couleur rouge en haut et en bas, et verte à gauche et à droite. Au centre, un cercle blanc est frappé de trois étoiles rouges à six branches, qui coïncident avec le rythme ternaire de la devise nationale : Unité-Travail-Progrès (Ubumwe-Ibikorwa-Amajambere).

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