Guide Chad : Comment partir ?

Partir en voyage organisé
Voyagistes
Spécialistes

Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.

Généralistes
Sites comparateurs et enchères

Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.

Agences de voyage
Partir seul
En avion

Le prix moyen d'un vol A/R sans escale Paris-N'Djamena commence à 900 € et peut monter jusqu'à 2 000 €. A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !

Principales compagnies desservant la destination

Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer : www.developpement-durable.gouv.fr/-Secteur-Aerien

Aéroports
Sites comparateurs

Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.

En bus
Location de voitures
Séjourner
Se loger

En ville. Le Tchad commence à arborer un parc hôtelier important. A N'Djamena, le prix des hôtels d'entrée de gamme est en moyenne de 50 000 FCFA pour une chambre propre, climatisée, dans un environnement bien équipé en connexion Internet, avec un service de restauration et un bar. La clientèle est constituée essentiellement d'hommes d'affaires et de personnels d'organismes gouvernementaux et non gouvernementaux... En dehors de la capitale, fleurissent quelques hôtels de bon standing.

De nombreux organismes non gouvernementaux disposent de cases de passage. Celles-ci sont réservées en priorité au personnel. Elles pourront tout de même vous dépanner pour une ou deux nuitées. Vous pourrez également trouver refuge dans les missions catholiques. Renseignez-vous auprès du curé de la paroisse.

En brousse. La meilleure option reste le camping, à condition d'être dans un espace bien quadrillé, tel qu'un parc national (problème de sécurité si vous vous adonnez au camping sauvage), et suffisamment équipé.

Se déplacer

Se déplacer dans le pays n'est pas une mince affaire.

Le dromadaire constitue l'unique moyen de transport des tribus transhumantes, avec le cheval (pour les hommes) et l'âne (pour les femmes).

Les agences de voyage organisent des safaris touristiques dans le désert à dos de dromadaires. Vous pouvez aussi essayer d'organiser votre périple seul, en louant des animaux et des guides dans les villes et villages. Enfin, vous avez l'option du " chameau-stop " en vous plaçant sur un mourhal (axe de transhumance) et en attendant qu'une caravane passe...
Les peuples nomades sont très hospitaliers et ont une forte tradition d'accueil. Outre vos effets personnels, munissez-vous de thé, de sucre, de dattes, de mil, et autres denrées à offrir à vos hôtes...
Vous pouvez aussi simplement demander à n'importe quel chamelier de faire un petit tour à dos de chameau  ; c'est très confortable, mais ça donne vite mal au dos pour les non-habitués, et vous ne souhaiterez alors peut-être plus partager la vie rude et sauvage des nomades...

Le cheval. Vous verrez de nombreux et beaux chevaux dans le pays. C'est le moyen de transport des hommes, les femmes utilisant les ânes. C'est pour cela qu'en province où les gens sont plus prudes, il est assez mal vu qu'une femme monte à cheval. Il existe deux centres hippiques à N'Djamena.

Vous pouvez également acheter votre cheval sur les marchés à bétail des villes (entre 100 000 et plusieurs millions de FCFA, suivant la qualité de l'animal). A N'Djamena, vous le paierez souvent un peu plus cher ; le marché à bétail se trouve derrière le parc-voitures de Diguel.
Par contre, l'équipement est souvent rudimentaire : les selles et tapis de selle sont en cuir local, les éperons ont été réalisés par les forgerons et sont souvent étroits pour nous  ; les mors sont parfois remplacés par un simple licou de corde, avec éventuellement une chaîne de vélo sur le chanfrein  ; il n'y a ni bombe, ni bottes cavalières... Si vous désirez du matériel sophistiqué, emmenez-le dans vos bagages !

La marche. C'est le mode de déplacement des plus pauvres, mais si vous avez l'âme d'un randonneur, le Tchad vous offre de nombreux paysages sublimes, loin de toute la civilisation moderne...

Outre les massifs que vous pouvez gravir (le mont Guéra et l'Abou Telfane, près de Bitkine et Mongo, le Kilinguen et les massifs d'Ouara, près d'Abéché, l'escapade au site de Sila, près de Goz Beïda, les monts de Lam, dans le sud...), rien ne vous empêche de vous promener quelques journées dans le massif de l'Ennedi, si vous avez la logistique adéquate  ; il existe notamment un petit parcours de quelques heures pour avoir une vue d'ensemble de la Guelta d'Archeï, du haut de ses falaises (aucune difficulté). Les agences de voyages organisent aussi des treks de plusieurs jours dans l'Ennedi ; des chameaux de bât sont prévus.
Le massif du Tibesti, dont le contexte politique national et international rend l'accès périlleux, recèle des trésors pour le montagnard, avec le volcan de l'Emi Koussi, le Trou au natron, etc.

Comment conduire son dromadaire ?

La selle n'est que posée sur la bosse du dromadaire, n'essayez donc pas de la sangler... Les nomades croisent leurs jambes en avant de la selle, sur le garrot de l'animal, pour avoir plus de confort. Votre monture se redressera quasi instantanément, une fois que vous aurez posé vos fesses sur la selle ; cramponnez-vous car ça secoue !
Si votre dromadaire refuse de se lever, dites-lui " hatch ", et frappez-le du bout de votre unique rêne, qui est en fait une ficelle entourant le museau de l'animal. Vous voilà alors prêt à partir... Le dromadaire est un animal généralement obéissant ; pour le faire avancer, il suffit de dire " hatch "   ; pour le faire tourner à droite, il faut tirer votre rêne vers la droite (idem pour la gauche). Vous l'arrêterez avec un " cho ", prononcé en tirant la rêne vers vous et vers le haut. Si vous faites la même chose en tirant la rêne vers le bas, votre monture s'assoira !

Le pas est une allure tranquille et confortable ; le trot secoue, mais c'est encore facile de garder son équilibre. Par contre, le galop est déstabilisant : vous ne pouvez vous cramponner et vous devez vous contenter d'écarter les bras pour ne pas rouler dans la poussière. Testez donc cette allure sur un terrain sableux ! Vous aurez moins mal quand vous tomberez !

Avion

Les longues distances et les mauvaises routes peuvent vous inciter à prendre l'avion. L'offre domestique reste toutefois très limitée ou très chère.
Il existe, depuis mars 2004, une compagnie tchadienne, Toumaï Air Tchad, qui a desservi les capitales de la sous-région (Bangui, Niamey, Yaoundé, Cotonou, Brazzaville) et dessert toujours, de manière quelque peu aléatoire, Abéché au Ouaddaï.

Voiture

Réseau routier. Le réseau routier tchadien est de très mauvaise qualité, tout comme celui de la capitale, malgré des améliorations substantielles au cours de la dernière décennie. Actuellement, le Tchad compte 6 200 km de routes concentrées dans la moitié sud du pays : 2 600 km sont des routes ouvertes toute l'année, tandis que les 3 600 km restants ne sont praticables que durant la saison sèche.

Vous trouvez du goudron jusqu'à Karal et Massakory, au nord, jusqu'à Sarh (via Moundou et Doba) au sud, et jusqu'à la frontière soudanaise, à l'est.
Il n'y a pratiquement pas de panneaux indicateurs dans tout le pays, si ce n'est sur les portions goudronnées. Les pistes principales sont bien marquées, et il est impossible de vous y perdre. Par contre, dans le désert, les traces sont vite balayées par les vents de sable, et vous ne pouvez compter que sur votre guide ou votre GPS. Soyez donc prudent !
Dans la capitale, respectez les quelques règles particulières au pays, comme la levée des couleurs et le tapis rouge. Par ailleurs, la circulation dans les ronds-points se fait encore selon l'ancien code de la route français, donc les véhicules qui entrent dans le rond-point ont la priorité. Faites attention !
Durant la saison des pluies, le sud du pays n'est plus qu'un vaste étang, en particulier le Salamat. Soyez très prudent à cause des radiers en béton censés arrêter l'eau et placés à intervalles réguliers en plein milieu des pistes. Quant aux pistes du Nord, elles sont entrecoupées d'imprévisibles ouadis (il vaut mieux d'abord tester la profondeur à pied avant de vous y aventurer, sous peine de rester enlisé jusqu'à la décrue !). De mai à septembre, renseignez-vous donc sur l'état des routes avant de vous lancer gaillardement sur les pistes. D'ailleurs, à cette période, il est possible que les habitants des villages aient établi des barrières de pluie ; ce sont des blocus momentanés de la chaussée mis en place le temps d'un orage pour éviter la détérioration de portions de route souvent déjà bien endommagées.

Comment s'orienter ? Il existe une carte IGN du Tchad, mais la dernière édition date de l'an 2000 ; elle ne correspond par conséquent plus ou très peu à l'état actuel des routes. N'hésitez surtout pas à demander et à vous faire reconfirmer votre route plusieurs fois. Si vous vous éloignez des sentiers battus, munissez-vous impérativement d'une boussole et d'un GPS.

Pour organiser vos déplacements dans le pays, vous pouvez vous adresser directement aux agences de voyage sur place.

Voiture de location. C'est de loin la solution la plus commode pour sillonner le pays. Les véhicules ne peuvent se louer qu'à N'Djamena, et les prix sont relativement élevés pour un véhicule 4x4 (comptez, au bas mot, 70 000 FCFA par jour).

Le chauffeur. Il est conseillé de prendre un chauffeur (mécanicien de préférence), qui aura non seulement l'habitude de la conduite sur piste ou sur sable, mais encore connaîtra les itinéraires les plus classiques, et pourra, à défaut, vous servir d'interprète pour demander votre chemin si vous êtes perdu (demandez un chauffeur bilingue français-arabe, ou français-sara si vous allez dans le Sud). Cela vous permettra, d'une part, de bénéficier de ses connaissances de la région et de la langue et, d'autre part, de profiter pleinement du paysage. Par ailleurs, en cas de pépin, le chauffeur pourra garder la voiture si vous pouvez vous faire dépanner par un véhicule de passage.

Son salaire est compris dans la location du véhicule. Il est par ailleurs censé se débrouiller pour se loger et se nourrir. Certains campements ont prévu des logements pour les chauffeurs. Vous pouvez offrir un pourboire à votre chauffeur ; le montant est laissé à votre initiative.

Sécurité. Prévoyez plusieurs roues de secours, de l'essence en quantité suffisante et de l'eau. La panne fait généralement partie du voyage, mieux vaut y être préparé. Si vous voyagez en convoi, n'oubliez pas d'emporter une corde assez solide, au cas où l'un des véhicules viendrait à s'ensabler. Cela arrive fréquemment !

Soyez prudent sur les routes. Adaptez votre vitesse au pays. Levez le pied lorsque vous traversez un village. Les enfants, en particulier, n'ont pas conscience du danger, et les animaux encore moins. Laissez le volant à votre chauffeur, en cas de souci, cela vous évitera bien des ennuis. Les chauffeurs tchadiens ont tendance à conduire très vite. N'hésitez pas à leur demander de ralentir si vous le jugez utile !

Un petit conte...

... rapporté par l'un de nos lecteurs. Lorsque vous roulez sur les routes du Tchad, vous avez sans doute remarqué que votre passage fait fuir les troupeaux de chèvres, rend indifférent les ânes qui ne daignent même pas se lever lorsqu'ils sont couchés sur le bord de la route et lâche les chiens à vos trousses !
" Il était une fois un taxi qui voyageait dans la brousse. Au cours de son trajet, une chèvre est montée, puis un âne et enfin un chien. Lorsque le moment est arrivé pour la chèvre de descendre, elle a donné de l'argent au chauffeur. Quand celui-ci a réalisé qu'elle n'avait pas assez payé, il ne put réclamer son dû car elle était vite partie en courant. Puis l'âne arriva à destination. Il paya le montant correct au chauffeur et s'en alla. Ce fut enfin autour du chien de descendre. Mais le chauffeur démarra rapidement sans lui rendre la monnaie.
C'est pourquoi, lorsqu'un véhicule passe, les animaux croient que c'est le chauffeur de taxi. La chèvre s'enfuit car elle pense que ce dernier vient lui réclamer l'argent qu'elle n'a pas payé. L'âne reste confortablement installé au milieu de la route car il n'a rien à craindre. Et le chien court après la voiture pour essayer de récupérer l'argent que le chauffeur ne lui avait pas rendu ".

Conte rapporté par Cédric et Gaëlle Chanson (Lausanne).

Taxi

Bus, Toyota et gros-porteurs : ce sont les moyens de transport modernes de tout Tchadien. Les véhicules partent quand ils sont chargés à bloc  : les toits des camions sont alors hérissés de bouilloires, de poulets ou d'agneaux, ainsi que de grappes humaines, accrochées aux chambranles, ou, au mieux, assises pêle-mêle entre les sacs d'oignons et de mil, vêtues de boubous, la tête et le visage voilés par les chèches et les lunettes de soleil, pour tenter de se protéger, vainement, des myriades de grains de poussière qui volettent en permanence autour du véhicule. Les passagers doivent surtout ne pas perdre la route de vue afin de ne pas percuter d'éventuelles branches d'arbre... Les femmes, qui sont si pudiques au nord du pays, sont admises depuis peu sur ces chargements, dans une promiscuité totale. Dans ces conditions, les accidents ne sont pas rares, et il arrive que les camions se renversent, projetant dans les airs leur cargaison humaine...
Vous l'avez donc compris, le gros-porteur est un mode de transport, certes, typique et peu cher, mais il reste dangereux et aléatoire, les pannes étant de plus relativement courantes (vous pouvez rester immobilisé plusieurs jours pour une simple roue crevée, le chauffeur n'ayant pas de roue de secours  !). Les bus de voyages réguliers ont fait leur entrée sur le marché des transporteurs tchadiens. Plus fiables et la plupart du temps climatisés, les départs et les arrêts sont fixes et établis à l'avance.
A titre indicatif, voici quelques tarifs au départ de la capitale :

Pour Bongor : 5 000 FCFA

Pour Abéché : 30 000 FCFA

Pour Am Timan : 25 000 FCFA

Pour Mongo : 10 000 FCFA

Pour Moundou : 10 000 FCFA

Pour Sarh : 12 500 FCFA

Les parcs-voitures sont généralement situés aux sorties des villes, dans la direction des destinations. A N'Djamena, le grand parc pour l'est et le nord se situe à Diguel, celui pour le sud à Chagoua, non loin du marché de Dembé.

Deux-roues

Les clandos, ou taxis-motos, sont devenus un moyen de déplacement courant au Tchad, au point que le gouvernement cherche à réglementer cette activité.
Le vélo est plus rarement utilisé, sinon dans les villages ou sur les champs de culture. Vous pouvez parfois en louer sur les marchés des villages pour faire une agréable promenade en brousse. Par contre, bon courage pour pédaler dans les zones sableuses du Nord, même avec un VTT  !

Auto-stop

C'est un moyen qui semble réservé aux chauffeurs de véhicule qui tombent en panne. Sinon, les véhicules sont souvent si chargés, qu'il leur sera difficile de rajouter un passager de plus !

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